Aux origines : l’Atlantide selon Platon 

(références philosophiques, historiques, interprétations prudentes)

 L’Atlantide, telle que l’Occident la connaît, apparaît dans deux dialogues du philosophe Platon : le Timée et le Critias, écrits vers 360 av. J.-C. Ce sont les seules sources antiques directes mentionnant une civilisation nommée « Atlantide ». 

Platon rapporte un récit selon lequel :

l’Atlantide aurait été une île immense située au-delà des Colonnes d’Héraclès,
habitée par un peuple extraordinairement avancé,
ayant atteint un haut degré de puissance, d’organisation et de prospérité,
avant de sombrer dans la démesure, l’orgueil et la corruption,
puis d’être détruite en « un seul jour et une seule nuit de malheur » submergée par un cataclysme.

Cette histoire, selon Platon, aurait été transmise par des prêtres égyptiens au législateur grec Solon.

Il est essentiel de rappeler, pour être rigoureux, que :
✔ Platon utilise ce récit comme mythe philosophique, destiné à illustrer ses réflexions sur la vertu, la justice et la décadence (référence à son époque ?).
✔ Les spécialistes s’accordent à dire qu’il ne propose pas un récit historique au sens moderne.
✔ Mais rien ne prouve non plus formellement que le récit soit dépourvu d’une mémoire plus ancienne. 

Ainsi, dès son origine, l’Atlantide se trouve à la jonction :
du mythe,
de la philosophie,
et de la mémoire symbolique de l’humanité.

Autres sources anciennes évoquant des civilisations perdues

Même si elles ne mentionnent pas l’Atlantide par son nom, de nombreuses traditions anciennes décrivent des âges d’or, des continents disparus, ou des civilisations antédiluviennes.

Diodore de Sicile (Ier s. av. J.-C.)
Évoque les Atlantes, peuple antique et mystérieux, détenteur d’un savoir ancien.

Hérodote (Ve siècle av. J.-C.)
Mentionne un peuple nommé « Atlantes », installé aux confins du monde connu.

Théopompe de Chio (IVe siècle av. J.-C.)
Décrit « Meropis », un vaste continent lointain abritant une civilisation développée.

Les Puranas indiens
Parlent de cycles d’humanité détruits par des déluges ; de royaumes brillants anéantis.

Épopée de Gilgamesh et Atrahasis
Décrivent une civilisation détruite par un cataclysme global.

Polynésie : Hawaiki / Avaiki
Traditions d’un continent d’origine, disparu après un événement cataclysmique.

Tibet, Inde, Shambhala
Royaumes de lumière, âges d’or perdus, mémoires intemporelles.

Ces récits n’apportent pas la preuve historique d’une Atlantide, mais laissent entendre que :
L’humanité porte la mémoire symbolique d’un monde antérieur, d’une sagesse perdue.

Textes ésotériques post-antiques évoquant l’Atlantide

Helena Blavatsky — La Doctrine Secrète (1888)
Évoque les Atlantes, une civilisation ancienne et très avancée.

Rudolf Steiner
Décrit l’Atlantide dans ses conférences, comme une civilization ayant développé d’autres modes de perception (vision éthérique, intuition profonde).

Edgar Cayce
Les lectures du « prophète endormi » décrivent :
une Atlantide spirituellement et technologiquement avancée,
une chute liée à une perte d’harmonie,
une mémoire conservée dans les archives de l’âme.

Ces sources ne sont pas historiques, mais elles sont authentiques, publiées, et participent à la construction moderne de l’imaginaire atlante.

L’Atlantide et les mystères archéologiques : une ouverture, pas une preuve

Il est essentiel d’être rigoureux :

Les archéologues ne disent pas que les pyramides d’Égypte, Sacsayhuamán, Baalbek ou les géoglyphes de Nazca sont impossibles à construire aujourd’hui.
Cependant, ils reconnaissent — publiquement et sans controverse — que :

Certaines techniques exactes sont inconnues.
Les moyens de levage précis ne sont pas démontrés.
Certaines coupes dans le granit demeurent difficiles à expliquer.
Le transport de blocs gigantesques n’est pas tranché.
Aucune théorie unique ne répond à toutes les questions.

Mark Lehner, égyptologue réputé (Université de Yale), dit :
“We still do not know the exact methods used to build the Great Pyramid.”

D’autres sites comme Baalbek, Göbekli Tepe, les mégalithes andins ou de l’île de Pâques posent également des questions ouvertes.

> Cela ne prouve pas l’existence de l’Atlantide, car non découverte
> Mais cela laisse la porte ouverte à l’existence d’un savoir ancien plus vaste que ce que nous connaissons aujourd’hui.

Traditions du monde sur la mémoire universelle

(liens avec Akasha et les Mémoires akashiques)

Partout dans le monde, on retrouve l’idée d’un champ de mémoire :

Judaïsme : Livre des Souvenirs
Christianisme : Livre de Vie
Islam : Tablette Préservée
Égypte : Livres de Thoth
Grèce : Anima Mundi
Inde : Akasha
Bouddhisme : Ālayavijñāna
Chine : Qi et Tian Shu
Japon : Ki, Kokoro, Akashic アカシック
Corée : Haneul, Gi
Polynésie : Mana, Mo‘olelo
Amérindiens : Grand Esprit, Toile de Vie
Aborigènes : Dreamtime

Toutes ces traditions partagent une intuition :
> L’univers porte une mémoire.
> Le vivant est relié par une trame invisible.
> L’être humain peut accéder à des couches de conscience plus vastes.

Conscience non locale : pont entre science et tradition

La physique quantique a établi que certains phénomènes fondamentaux de la nature, comme la non-localité, dépassent les limites ordinaires de l’espace et du temps. Cette découverte ne prouve pas que la conscience soit non locale, mais elle ouvre un espace conceptuel permettant d’explorer cette hypothèse.

De nombreuses cultures ont transmis l’idée d’un âge d’or ou d’un continent disparu. Platon, dans le Timée et le Critias, présente l’Atlantide comme un mythe philosophique fondé sur des traditions plus anciennes. Rien ne permet d’affirmer l’existence historique de l’Atlantide, mais rien ne permet non plus de l’exclure totalement.

Certaines prouesses architecturales anciennes (en Égypte, au Pérou ou ailleurs) soulèvent encore des questions ouvertes. Cela ne prouve pas l’existence d’une civilisation avancée disparue, mais cela laisse ouverte l’étendue des connaissances anciennes.

Dans ce contexte, l’idée d’un champ d’information universel (que les traditions nomment parfois Akasha) peut être abordée non comme une certitude, mais comme une hypothèse culturelle, philosophique et spirituelle. Chacun est libre d’y voir un symbole, une possibilité ou une source d’inspiration.

Citations sur le champ akashique

Albert Einstein (traduction FR officielle)
« L’être humain fait partie d’un tout que nous appelons l’univers… »

Nikola Tesla (anglais, attribution)
“My brain is only a receiver…”

Deepak Chopra (FR officiel)
« L’akasha est le premier élément… »

David Bohm (anglais)
“The universe is an undivided wholeness.”

Ervin László (anglais)
“The Akashic Field is the memory of the universe itself.”

Vision atlante et champ akashique

Dans les approches spirituelles contemporaines, l’Atlantide n’est pas abordée comme un fait historique prouvé, mais comme :

un archétype de sagesse originelle,
un symbole d’équilibre perdu,
une mémoire collective,
un récit initiatique sur la chute, la transformation et la renaissance.

Les Mémoires Akashiques, dans cette perspective :

ne sont pas présentées comme « vérité scientifique »,
mais comme espace symbolique, intuitif, introspectif,
permettant d’explorer sa propre histoire intérieure, ses mémoires émotionnelles, ses potentiels d’évolution. 

C’est une approche non médicale, non normative, non thérapeutique.